comment gérer les crises des jumeaux

J’ai décidé d’aborder la question de la gestion (ou non) des crises car c’est une des problématiques qui revient le plus souvent parmi les parents qui font appel à moi et c’est d’ailleurs le point commun entre toutes les différentes personnes qui ont rejoint ma communauté ces derniers temps.

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Ces crises peuvent surtout se manifester :

  • Chez les enfants lorsqu’ils sont petits (entre 18 mois et 3-4 ans),
  • Lorsqu’ils grandissent et se bagarrent ensemble,
  • A l’adolescence,
  • Ou chez les adultes, typiquement les parents qui vivent un tournant de leur existence (crise de la quarantaine, perte de sens, reconversion professionnelle, etc.).

Pourquoi est-il important de savoir comment gérer, ou non, une crise ?

Actuellement, encore plus que par le passé, savoir gérer les crises quelles qu’elles soient, c’est indispensable. Car celles que tu vis peut-être au niveau familial ou personnel peuvent se cumuler avec les crises collectives (énergétique, climatique, sanitaire, etc.).

Et ce cumul peut te faire basculer psychologiquement vers un sentiment d’impuissance, de dépression, de désespoir… Toutes situations qui bien sûr ne vont pas t’aider à traverser la crise (ou les crises) pour en sortir le mieux possible !

Je ne suis pas là pour résoudre les crises collectives mais je veux te parler de celles qui se passent au niveau familial, par exemple :

  • Si tes enfants crisent tous les matins au moment de partir à la crèche ou à l’école,
  • S’ils se mettent à pleurer et à hurler parce que tu éteins la télévision ou que tu dis non pour acheter des bonbons,
  • S’ils se bagarrent tous les jours pour savoir qui aura LE jouet parce qu’ils veulent utiliser le même (alors qu’ils en ont bien assez d’autres…),
  • S’ils se tapent dessus pour savoir qui entrera dans l’ascenseur le premier, qui se douchera le premier (en général là ils se battent plutôt pour que ce soit l’autre le premier !), etc.

Toutes ces crises sont pénibles à vivre, je le sais bien je suis passée par là aussi !

Les histoires que tu te racontes peut-être

Mais les vraies racines du problème, contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce n’est pas le fait que :

  • Tes enfants sont mal éduqués
  • Tu les as soi-disant mal habitués
  • Tes enfants sont des enfants-rois ou des tyrans
  • Tu ne sais pas les gérer
  • Tu devrais mettre plus de limites

Tout ça c’est ce que tu te racontes peut-être pour expliquer ces crises et le résultat, c’est que tu imagines être, ou tes enfants, la cause du problème.

Comme si vous étiez coupables de quelque chose, pas assez bien, pas assez naturellement compétents pour gérer la situation. Et ça c’est faux. Vous êtes les protagonistes mais pas la cause, l’origine de ces situations de crise. Vous en êtes, toi la Maman ou le Papa et tes enfants, les victimes et non les coupables.

Comment ne plus souffrir de ces crises ?

Voici trois éléments clés que tu dois intégrer pour arrêter de souffrir de ces crises.

Changer ton regard

Premièrement, ce dont tu as besoin, c’est de changer ton regard sur ces crises et ce que tu te racontes à propos de toi et de tes enfants. Si tu prends suffisamment de distance et que tu ne te mets plus sur le dos des soi-disant manques ou lacunes, tu pourras gérer la situation de manière beaucoup plus objective, beaucoup plus calme et du coup, beaucoup plus efficace 😊

Exemple : en crèche ou en garderie, les enfants font aussi des crises, mais les éducateurs sont beaucoup plus tranquilles avec ça parce qu’ils ne le prennent pas personnellement et par conséquent, ils interviennent beaucoup plus efficacement.

Sortir du rôle de victime passive

Ensuite, attention, être victime de la situation, cela ne veut pas dire ne rien pouvoir faire pour que ça aille mieux et justement, c’est ce qui distingue les adultes des enfants. Les enfants sont largement dépendants de leurs parents et de leur environnement, ils sont immatures émotionnellement et intellectuellement, mais toi en tant qu’adulte, tu as la capacité de reprendre les rênes en main après avoir été victime d’une crise. Tu n’es pas obligée de rester dans ce rôle de victime.

Cette capacité à prendre du recul et à réfléchir à ce qui s’est passé, pour faire différemment à l’avenir, elle est fondamentale à cultiver dans ton état d’esprit. C’est le point de départ de la gestion des crises : tu peux y arriver, tu peux améliorer la situation, mais en amont grâce à ta réflexion et non sur le moment !

Lorsque le feu brûle, on l’éteint, on ne se demande pas pourquoi il s’est produit ni comment il aurait fallu faire pour l’éviter. Mais il n’empêche que mener cette réflexion est fondamental pour éviter que ça crame à nouveau. La prise de recul, l’analyse des vraies causes et la mise au point d’un plan d’action pour le futur, c’est un des axes prioritaires de mon travail avec les parents qui me consultent.

Retravailler tes attentes

Le troisième point est tout aussi fondamental : quelles sont tes attentes ? Si inconsciemment tu espères ne pas vivre de crises du tout, tu te plantes royalement ! Donc ton objectif ne devrait pas être de ne pas vivre de crises, mais bien plutôt de ne pas être déstabilisé par celles qui se produisent malgré tout.

De la normalité des crises

A chaque étape de la vie, on vit des changements et ce sont ces changements qui génèrent une bonne partie des crises. De la naissance à la mort, l’être humain évolue, change, se développe, et c’est particulièrement vrai entre 0 et 5 ans et 10 et 20 ans. On ne peut pas éviter ces périodes de transition, de changement. Mais on peut travailler en amont comme je le disais avant, et les aborder différemment pour ne pas être complètement submergés par elles.

Et ça c’est un exemple fabuleux à donner à tes enfants : oui, parfois il y a des difficultés dans la vie mais cela ne doit pas t’empêcher d’être heureux. De te réjouir de tout ce qui va bien par ailleurs. Cultiver cet état d’esprit change tout ! La crise ne te met plus à terre et tu deviens capable de te connecter à tes émotions et à celles de tes enfants, à ce qui vous et nous rend tous vivants. Et c’est le moteur le plus puissant dont tu as besoin pour traverser n’importe quelle crise dans ta vie.

Si ça te parle, si ça t’aide, si ça suscite des questions en toi, n’hésite pas m’en faire part dans les commentaires et je serais enchantée de poursuivre cette discussion avec toi. Et si tu vis actuellement une problématique de crise avec tes enfants que tu aimerais traiter, je t’offre un entretien de 30 minutes pour faire connaissance et voir comment nous pourrions travailler ensemble. Appuie ici pour fixer rendez-vous. A bientôt !

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