weekend en amoureux sans les enfants ? Possible ou pas ?

On en rêve (ou pas d’ailleurs, mais c’est un autre problème) depuis la naissance de nos chérubins : se retrouver en amoureux, juste les deux, le temps d’un week-end ! Il aura fallu plus ou moins de temps (proportionnel au nombre d’enfants à faire garder généralement) pour réaliser ce projet ambitieux, alors qu’avant d’avoir pondu notre petite famille on s’organisait un week-end avec EasyJet à la même vitesse qu’on avalait notre bière-pression à l’after-work : en un claquement de doigts !

Passer du temps en amoureux après la naissance des enfants, une nécessité… qui entraîne son lot de contraintes

Mais tout ça, c’était avant. Maintenant, toute absence de plus de 2 heures s’organise comme une expédition militaire, avec réglage des montres et préparation minutieuse des affaires des lutins en plus de celles des parents (on part pour 3 jours mais on dirait qu’on déménage pour 6 mois !). Bref, Belle-Maman et Beau-Papa sont d’accord de s’y coller (la preuve que nos loulous ne doivent pas être si mal éduqués que ça, malgré le « laxisme » dont certains nous taxent…) donc à nous… Athènes ! Nous réservons le vol et l’hôtel dans la foulée, c’est mon cadeau pour mes 40 ans l’été passé : cet automne, c’est décidé, nous irons admirer les vieilles pierres de l’Acropole en amoureux ! Après 8 ans, il serait temps que nous nous retrouvions et que nous puissions penser à nous et à nos nombrils, comme au bon vieux temps ! Ça, c’était le projet (vous le sentez arriver, le gros « fail »…? vous avez raison!).

Comment profiter de son week-end quand il vous manque un petit bout du cœur ?

Dans la réalité, subitement (bien longtemps après avoir tout réservé), tu te rends compte qu’avec les horaires d’avion, ces trois jours à Athènes vont se transformer en CINQ dodos loin de tes enfants… petit pincement au cœur ! Sans compter qu’avec les années passées à materner (et à vieillir, il faut le dire), tu es devenue plus craintive en avion et tu dois respirer profondément durant tout le vol pour éviter les images de crash aériens et d’orphelins de t’envahir… heureusement, sur place, tu profites avec ton chéri ! Même si tout naturellement, pas de bol : ce n’est pas la bonne période du mois pour faire des galipettes derrière les colonnes du Parthénon (ça tombe bien, même en octobre il y a beaucoup de touristes)… malgré la facilité de se déplacer à deux plutôt qu’à quatre, malgré la douceur de l’air, la beauté du site et la satisfaction d’avoir atteint ce Graal inaccessible du week-end en amoureux, il te manque deux petites frimousses pour te sentir complète. Le bon vieux temps ne revient jamais. Mais nous reviendrons à Athènes, en famille cette fois.

× Vous avez une question ?